Puis vint la couleur
Puis vint la couleur
Dans les années qui suivirent je revenais régulièrement voir, contempler et photographier mes amis les Faux.
Travaillant à l’époque pour la presse magazine je devais les aborder avec un regard qui prenait en compte la couleur.
Donc bien entendu il fallait les côtoyer du printemps à l’hiver. L’été étant la moins intéressante des saisons puisque les dômes, les parasols formés par les branches cachent toute la structure tortueuse, passionnante des Faux.
Autre problème à résoudre : la lumière, la qualité de la lumière.
Trouver celle qui leur va le mieux, du soleil mais pas de trop, de l’ombre mais pas trop marquée. Il m’a fallu quelques visites pour comprendre quelle était la lumière qui me convenait le matin, celle du soir ou celle de la pleine journée. Une sacrée recherche, compliquée mais plaisante d’autant plus que dans ces années là je travaillais en argentique. Le résultat ne se faisait connaître que 1 ou 2 jours plus tard.
En définitif les magazines qui publiaient mes photos ont le plus souvent choisis celles en Noir & Blanc.
Voir dans l'album "Premier livre et parutions presse" quelques exemples.